Sur le territoire du Parc, on dénombre plus d’une centaine de chaumières dont la couverture est encore en chaume. Derrière ces toits, se trouvent des savoir-faire exercés avec passion par des artisans chaumiers.

De l’exploitation des roselières à la pose des toitures et leur entretien, ce véritable patrimoine culturel immatériel contribue à façonner nos paysages, liant étroitement nos patrimoines naturels, architecturaux et immatériels.

Le roseau est depuis longtemps employé comme matériau de couverture dans le Golfe du Morbihan où les marais sont nombreux. Deux roselières sont actuellement exploitées sur le territoire du Parc ou à sa lisière : le marais de Pomper à Baden et le Champ des Martyrs à Brec’h.

La technique de pose principalement utilisée par les couvreurs en chaume sur le territoire est la technique « à la barre ». Venue de Hollande dans la seconde moitié du XXe siècle, cette méthode consiste à prendre en étau le chaume entre le liteau de charpente et une barre de fixation en acier galvanisé afin de le maintenir en place.

Avec une usure de l’ordre de 3 à 5 mm par an en moyenne, une couverture de chaume a une longévité variant entre 35 et 40 ans. Un entretien régulier est nécessaire pour la maintenir en bon état.

Dans le cadre de l’inventaire des métiers et savoir-faire traditionnels du Golfe du Morbihan, l’art des chaumiers et son évolution jusqu’aujourd’hui ont été étudiés par le Parc au cours de 2019-2020.

Pour découvrir cette véritable richesse du Patrimoine culturel immatériel, visionnez le court métrage réalisé à cette occasion :

Pour rentrer plus en détail, découvrez la fiche d’inventaire réalisée avec la participation active des artisans œuvrant sur le territoire du Parc :

Et si vous souhaitez valoriser ces savoir-faire, téléchargez la plaquette !